C’est bientôt l’heure de relever ses manches, d’enfiler son tablier et d’épater beau-papa ! Comme toujours, on est là pour vous faciliter la vie et vous déposer sur un plateau d’argent, deux délicieuses tapas de Noël. On est parti pour bluffer l’assemblée générale et le Père Noël avec notre velouté de patate douce au piment d’Espelette et son nem de canard confit.
Par crainte des puristes pâtissiers, j’ai pas osé appeler mon œuvre pain d’épices de peur de recevoir un coup de parpaing ! Entre nous, c’est quand même bien sec le pain d’épices classique ! Sans un peu de confiture ou du beurre, tu peux mourir étouffé ! Avec cette recette, aucun risque, le petit secret c’est de rajouter un soupçon de beurre dans la préparation. Ça ramollit tout même les fesses ! Allez sortez tabliers, vos deux mains gauches, on est parti pour se régaler et procurer un plaisir incommensurable à sa belle-mère !
Désespoir et désolation, rien dans le réfrigérateur ou quasi rien à part un excellent boudin acheté au marché de Saint de Luz chez Jorajuria et quelques personnes à nourrir rapidement. Dans le placard un bocal de piquillos me fait de l’œil et m’inspire un mélange en rouge et noir (Jeanne Mas, sors de ce corps !). Tout pour surprendre mes convives qui n’en attendent pas moins de mon imagination créative et culinaire ! J’avise une pomme et quelques tomates qui ne demandent qu’une chose : passer à la casserole. Ouf, il reste aussi encore quelques oignons ! Je me lance dans cette improvisation de piquillos farcis au boudin.